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'Les Zizars 2003' Bien que toutes les forces vives du club aspiraient à rmonter cette année sur le Ger, nous n'étions finalement plus que deux à pouvoir nous libérer à la mi août... et pour quelques jours seulement ! Dans ce contexte, les objectifs devaient être revus. Contacté par le CDS 64 qui avait décidé de reprendre l'explo et la topo du gouffre des Isards, il me paraissait raisonnable (à deux !?) de poursuivre l'explo du 'tord boyau' que j'avais exploré avec Olivier en ...1994 (voir le compte-rendu). Et Gaëtan Rochez (G.R.P.S.), qui avait déjà goûté au massif en 2002 (LC1) était partant ! Bilan des quatre jours passés sur place (du samedi au mercredi). C'est à bord d'une minuscule
bagnole de location que nous effectuons le trajet vers les Pyrénées,
une fois n'est pas coutume, en descendant la N20 jusque Tarbes. Malgré
le trajet de nuit et l'airco à bord, nous souffrons de la canicule
exceptionnelle qui sévit sur toute l'Europe cet été. Arrivée samedi dans l'après-midi à Gourette où nous retrouvons Michel Ichas, Michel Lauga, PH Fontespis et leurs potes chez Bubu où s'achève le camp du CDS. Durant une semaine, ils se sont mesurés aux méandres des Isards, sans atteindre comme ils l'espéraient le fond (pour autant qu'il y en ait un !) mais en reprenant l'équipement systématique en fixe de tous les petits obstacles qui rendent la progression éprouvante. Etant du coin, cette tactique leur permettra de revenir facilement en week-end, voir en hiver, pour bénéficier de l'étiage. A cette fin, ils prévoient de repérer et aménager l'entrée en automne. A ce stade, la topo reste donc figée là où C7 l'avait arrêtée c-à-d à -375m, là où se sont précisément arrêtés les pyrénéens, là où un bivouac sommaire me paraît indispensable pour poursuivre le travail avec une chance d'aboutir. Après quelques échanges de vues sur la suite des explorations, nous laissons nos amis aux plaisirs du camping au bord du Valentin et ... de la station d'épuration... pour retrouver un peu d'air frais en montant au Bézou où nous dormons à la belle étoile au pied des chalets et de la fontaine. Non sans s'être présenté auprès de Bruno le berger, personnage pittoresque. Bien qu'il ne touche pas à une goutte d'alcool, nous avons droit au Ricard et apprenons bien des choses sur la station, avec l'accent et la franchise du coin. En outre que les 'oeufs' seront démontés cette automne et remplacés par un télésiège, que le cuvette du Bézou sera transformée en second réservoir pour les canons à neige, que tous ces travaux ne seront même plus assurés par des gens du coin :-((. Dommage, c'était un chouette point de chute pour l'explo des Zizars situé à +/-40min de pure montée. Dimanche : on attaque fort. Tout le mato sur le dos et sous un soleil de plomb, nous montons aux Isards avec de quoi passer deux nuits sous terre. Le trou est resté équipé en fixe et nous pouvons tout à loisir descendre chacun deux énormes kits à -100. Nous laissons là, au pied du P30, notre mato de bivouac et après un casse-croûte embrayons pour la pointe avec chacun un petit kit. Le
fameux 'Tord Boyau' au bout duquel nous attend la première depuis
maintenant 9 ans reste malheureusement un méandre imbuvable, toujours à
la limite du franchissable, physique au possible (surtout avec les deux
sacs), ponctués de ressauts viandeux, ventilé of course et surtout
interminaaaaaaaaaaaable.
Lundi, une
petite nuit de repos plus tard... : courbaturés, et notre mato personnel
(gants et salopettes) vachement morflés, nous n'avons pas le moral pour
replonger dans la foulée dans le réseau 'classique' où il était
question de pousser un peu plus loin l'équipement de nos amis Français.
Nous ressortons donc en début d'après midi pour profiter du
soleil très apprécié en altitude. Mardi,
question de bouger, nous descendons à Ley avec l'intention d'aller
faire une visite dans la cavité jusqu'au fameux lac. Mais sans
documentation, nous renonçons, non sans avoir atteint en escalade sous
la pluie le porche le plus en aval et le plus haut perché ! Mercredi, la forme revenue, il nous fallait avaler à nouveau les 1250 km d'asphalte surchauffée pour rentrer en Belgique ! A l'issue de cette mémorable descente, Gaëtan et moi avons réfléchi sur plusieurs points : Jack
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